Vendredi 15 décembre, la deuxième célébration de l’année, sur le thème « En sortie sur des Terres d’Espérance, et toi, vers où regardes-tu, » a rassemblé les collégiens à 9h30 et les lycéens à 10h40 accompagné de leurs enseignants.
Après une brève introduction, le Père Marc Olivier venu de Narbonne, a témoigné de sa foi, a partagé ses aventures en auto-stop ou en tant que pasteur d’un troupeau. Les mots utilisés, les expressions, ont bousculé, interpellé et fait réfléchir les jeunes, les conduisant a poser de nombreuses questions de très grande qualité et profondeur en fin de célébration, certains restant même pendant le temps de récréation ou du cours suivant pour approfondir le sujet et prendre le temps de bien comprendre le sens de ses propos.
Nous avons tous une recherche intérieure de l’amour parfait, de la paix véritable, de la vérité mais il nous sera difficile de la combler dans nos recherches de la personne parfaite, d’un idéal de vie. Cette recherche est soit un véritable mensonge qui a leurré des millions d’hommes et de femmes, soit elle est un désir intérieur insatiable que chacun nomme comme il le veut, mais que moi je nomme Dieu, le seul capable de nous prendre par la main, de nous relever, de nous serrer contre son cœur. Un Dieu qui nous invite à l’amour, à la paix, à la vérité et à accepter chaque événement de notre vie comme un signe, un appel à la rencontre, au témoignage, etc.
Preuve en est, cette messe célébrée à 11h45 dans l’église de Mantes La Jolie ville, heure insolite d’une journée et peu probable pour déclencher une rencontre, et qui, en fin de célébration, voit une femme entrer et prendre place dans la pénombre donnant lieu à une discussion d’une profondeur telle que la nuit en fut illuminée de bonheur. Oui, tout est message, tout est facteur de vie, même la difficulté car elle doit devenir invitation à aller de l’avant.
Tout n’a pas été compris, tout n’a pas été accepté, mais chacune et chacun peut réfléchir et prendre ce qu’il désire pour construire sa vie, avancer sereinement, et tenter de rejoindre cette conviction que l’amour plein et entier nous est transmis par Dieu tout Amour.
Bernard VANDEN BERGHE
