Le Campus s’engage pour le climat avec la Région !

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La Région Occitanie / Pyrénées a lancé en septembre dernier le budget participatif « Ma solution pour le climat ». Démarche innovante et totalement inédite à l’échelle régionale, ce budget participatif vise à faire émerger et soutenir des solutions concrètes et imaginées par les citoyens pour agir en faveur du climat.

Doté d’une enveloppe de deux millions d’euros, ce budget participatif va permettre de voir de nombreux projets se concrétiser sur le territoire. Lors de la phase de dépôt des projets, 393 solutions pour le climat ont été proposées par les citoyens d’Occitanie.

Après l’étude de leur éligibilité, 97 projets parmi ces contributions sont soumis à un vote citoyen afin de permettre à chacun de contribuer à la prise de décision en matière d’attribution des subventions régionales. Concrètement, chaque citoyen habitant dans la région et âgé de 15 ans ou plus, peut décerner trois coups de cœur parmi les projets soumis au vote entre le 1er février et le 2 mars. A l’issue du vote, la Région accompagnera et subventionnera les projets les plus plébiscités par les citoyens. 

De part nos filières et notre richesse de territoire, nous avons souhaité lancer un projet ambitieux pour nos élèves et surtout pour leur environnement : une plateforme d’agriculture éco-positive !

Il s’agit d’un lieu à vocation pédagogique positionné sur l’établissement. Cette plate forme permettra la valorisation sur place des déchets végétaux de cantine et des espaces verts. Ils seront réintégrés dans un circuit de production agricole économe en énergie et en intrants en utilisant des techniques et des pratiques adaptées (poulailler, compostage, permaculture, BRF, lombricompostage…).

Pour soutenir le projet pour l’environnement de nos élèves, rendez-vous sur le site de la Région Citoyenne !

L’école du cœur avec Mécénat Chirurgie Cardiaque

Cette année, un projet est né suite à la formation lasalienne N+5. Rachel COMBES et Frédéric NEAU ont donc réfléchir à la mise en place d’un projet basé sur les valeurs du PEJ (Parcours d’Éducation à la Justice) :

  • La bienveillance
  • La solidarité

De par l’expérience de Frédéric NEAU, le projet s’est centré sur une association particulière dont il fait partie, « Mécénat Chirurgie Cardiaque ». L’objectif de cette association est de « donner la chance à un enfant du monde qui souffre d’une maladie cardiaque congénitale de venir se faire opérer en France ».

Ces enfants sont essentiellement originaires d’Afrique Subsaharienne (nous faisions déjà un premier lien avec nos élèves accueillis sur le Campus et la Fraternité Internationale). L’association entend opérer 250 enfants cette année. L’objectif des « écoles du cœur » est de contribuer à en sauver 25.

Actuellement, une opération cardiaque en France coûte 12 000 euros. Nous souhaiterions donc devenir partenaires et collecter des fonds afin de pouvoir aider un enfant.

Au-delà de notre inscription dans ce projet « d’école du cœur », notre démarche vise également  un échange entre les élèves de 6ème et la filière SAPAT. Nous souhaitons ainsi coopérer et mutualiser les compétences enseignées à nos élèves afin de les rendre acteurs et parti prenante de cette démarche.

Pour l’ensemble de ces raisons nous mettons en place un projet annuel afin de pouvoir mettre plusieurs actions en place, de récolter un maximum d’argent et de fédérer toutes les forces vives du Campus.

« Ensemble et par association » disait St Jean Baptiste de la Salle, c’est donc l’heure de mettre ces paroles en action.

Nous comptons environ 600 élèves, à nous de mettre à profit les valeurs que nous travaillons afin de permettre à un enfant d’être sauvé.

Nous aurons un contact avec la famille d’accueil de cet enfant et dès qu’il aura été identifié par l’association nous aurons un échange avec lui. Nous pourrons donc avoir un suivi de cet enfant dès son arrivée en France, de son quotidien avant et après son intervention (qui aura lieu à Toulouse) mais également après son retour dans son pays d’origine.

Plus d’informations sur le site de Mécénat Chirurgie Cardiaque !

Rachel COMBES et Frédéric NEAU

Le Campus s’engage dans la démarche Mon Restau Responsable® !

Soucieux du bien-être et de la santé des élèves, l’équipe de restauration du Campus s’inscrit depuis plusieurs années dans une démarche de progrès afin de proposer une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.     Ce lundi 23 septembre marque un tournant : Le Campus La Salle Saint Christophe et API Restauration s’engage dans la démarche Mon Restau Responsable® !

 

FATMA Adda, conseillère régionale, ANDREJAC Bénédicte directrice diocésaine, CASALE Françoise conseillère départementale, BREIL Roger 1er adjoint à la Mairie de Masseube, Aurélie CALVEZ chargée de mission Trigone, Philippe LE QUELLEC directeur régional d’API Restauration, la direction du Campus et les producteurs locaux (Jambon d’Auch et la ferme de Prouzic), les parties-prenantes étaient présents à la séance d’engagement. Repenser la manière de concevoir ses menus, d’acheter des matières premières saines, de qualité et de proximité, de les préparer, de limiter le gaspillage ou encore de valoriser ses déchets. Avec 1200 repas servis chaque jour, les équipes de restauration ont fait le choix de privilégier les produits frais et locaux. En adoptant la garantie Mon Restau Responsable, le Campus s’engage à aller encore plus loin. Parmi les nouveaux engagements pris par les équipes de restauration du Campus :

  • En matière de bien-être des convives :
    • Proposer aux nouveaux élèves de visiter la cuisine lors de la journée d’intégration
    • Introduire le « menu des élèves »
    • Inclure au minimum un plat végétarien par semaine midi et soir
  • En matière d’assiette responsable :
    • Proposer 2x par semaine des produits bio et de saison.
    • Former les cuisiniers à des nouvelles techniques de cuisson tel que la cuisson basse température
  • En matière d’éco-gestes :
    • Faire une pesée des déchets alimentaires une semaine par cycle
    • Mettre en place un composteur : mis en place le 24 septembre.
    • Mettre en place le tri du papier pour les locaux administratifs et la filière de recyclage
    • Communiquer sur l’utilisation des produits d’entretien éco-labellisés afin de sensibiliser les convives
  • En matière d’engagement social et territorial :
    • Mettre en place une boîte à idées pour tous dans l’établissement sur les produits autour du développement durable
    • Mettre en valeur les produits locaux ou labels de qualité (sur les menus, sur le self, dans la newsletter du Campus)
    • Participer à la Semaine européenne de réduction des déchets et à la Semaine européenne du développement durable en 2019 et 2020
    • Sensibiliser le personnel aux écogestes en cuisine à la démarche Mon Restau Responsable®

Mon Restau Responsable® : une démarche de progrès, gratuite et participative pour impulser le changement de pratiques

Repenser la manière de concevoir ses menus, d’acheter des matières premières saines, de qualité et de proximité, de les préparer, de limiter le gaspillage ou encore de valoriser ses déchets ne peut pas se faire en  un  jour  et  sans  un  minimum  d’aide.  C’est pourquoi la Fondation pour la Nature et l’Homme, créée par Nicolas Hulot, et Restau’Co, réseau qui représente la restauration collective en gestion directe, ont créé Mon Restau Responsable®, première garantie participative dédiée à la restauration collective. Pas de note, de label ou de classement, Mon Restau Responsable® propose une méthode souple et évolutive qui vise à impulser une démarche volontaire de progrès sur la durée, en privilégiant la concertation entre les différents acteurs locaux impliqués.  Convives, producteurs, distributeurs, associations, élus…  sont en  effet  parties-prenantes  dès  le  début  de  la démarche  et  ce  sont  eux  qui  décernent  la  garantie  Mon  Restau  Responsable®.  Quatre domaines d’application sont pris en compte : le bien-être des convives, l’assiette responsable, les éco-gestes et l’engagement social et territorial.

Tricentenaire de Jean-Baptiste de La Salle

En cette semaine où nous fêtons le tricentenaire de Jean-Baptiste de La Salle, fondateur des frères des écoles chrétiennes dont dépend le Campus la Salle Saint Christophe, prenons le temps de revisiter sa vie.

Né en 1651 à Reims, Jean-Baptiste est l’ainé d’une famille nombreuse dont les parents décéderont vite. Jean-Baptiste a 18 ans et devient responsable de sa fratrie tout en suivant ses études pour devenir prêtre. Une charge qu’il accomplit avec sérénité et conviction.

Mais un jour, un homme, Adrien NYEL, vient à sa rencontre et le sollicite pour l’aider à fonder des écoles gratuites pour les enfants de la rue, livrés à eux-mêmes. Une RENCONTRE.

Jean-Baptiste accepte sans savoir où cela le mènerait. Il a souvent dit : « si j’avais su, je ne sais pas si j’aurais dit oui », et de pas en pas, de signes en signes, Jean-Baptiste a construit, avec ses frères, un projet unique en son genre pour l’époque et fortement novateur. Un PROJET.

La base de son projet est le regard porté sur chaque enfant, créature de Dieu et aimé de Dieu, il se doit de lui donner les chances de construire sa vie. Apprendre à lire, écrire et compter sont les bases indispensables pour prendre sa place dans la société de l’époque. Un REGARD.

Évidemment, les jalousies montent, les maîtres de l’époque, payés pour enseigner, se voient en danger par la pédagogie naissante et l’accueil de tous établie par Jean-Baptiste. Ce n’est plus un enseignement des riches individualisés, mais un enseignement structuré, pour tous, par classe, avec une progression adaptée à chaque jeune. Un combat, des luttes incessantes, des procès se font jour et Jean-Baptiste entouré de ses frères passe du doute à la hargne, du projet à la démission, de la volonté au découragement, mais le projet ne venant pas de lui, fort de sa confiance en Dieu, il a réussi. Un COMBAT.

Sa communauté de frère l’a entouré, l’a soutenu, l’a aidé à persévérer. Une COMMUNAUTÉ.

Son projet avait une particularité, responsabiliser chaque jeune, autant que possible en adaptant la tâche en fonction du jeune : le sonneur, le visiteur des malades, le bout de banc, etc. Des RESPONSABILISES.

Vers la fin de sa vie, il a vécu une grosse période de doute au point de laisser tomber en partant se réfugier à Parménie dans les Hautes Alpes. Ses frères lui ont ordonné de reprendre la gouvernance de la société. Sœur Louise l’a soutenu. Un DOUTE.

Il a pris les moyens d’éveiller ses élèves à la notion de solidarité, surtout envers les malades ou les plus démunis. Il a distribuer sa part d’héritage au plus pauvres pour lui permettre de vivre comme ses frères. Une SOLIDARITÉ.

Quelques mots pour expliquer cette vie donnée aux plus pauvres, vie découverte par deux ambassadeurs de 6ème qui se sont rendus à Pibrac, école et collège Lasallien, pour découvrir la vie de cet homme grâce à un grand jeu partagé avec les représentants de tous les établissements Lasallien d’Occitanie : deux élèves des classes de CM2 et 6ème venant de Perpignan, Nîmes, Montpellier, Frontignan, Toulouse, Castres, Rodez, Pibrac, Masseube. Une journée forte en découverte, en rencontre et en émotions qu’ils ont à charge de faire vivre à leurs camarades de classe.

Vie découverte par les élèves du Campus lors de la célébration de Noël à travers des mots clés, des valeurs importantes qui nous animent au quotidien. Toute l’année, les rencontres faites aident à avancer, pour chaque jeune un projet de vie à faire éclore, en portant sur chacun d’eux un regard d’espérance. Ce n’est pas tous les jours facile, ils doutent, nous doutons, mais ensemble nous menons le combat de la réussite grâce à une communauté éducative plurielle et convaincue de son action … nous semons et un jour, avec patience, nous voyons les premiers fruits. Les responsabilités confiées aident à cette construction et si le doute arrive, nous reprenons le bâton de l’espérance nourrit grâce aux succès du quotidien qui nous aident à y croire.

Une solidarité nait de tout cela, nous donnons, nous faisons au mieux pour chacun, nous relisons notre quotidien pour avancer malgré les difficultés, les erreurs, car rien n’est plus beau que la réussite de ces jeunes qui construisent dès aujourd’hui la société de demain que nous serons dans l’obligation de leur transmettre.

 

« Vers une alimentation durable et solidaire, ici et là-bas »

Délégation du campus au rassemblement régional d’Éducation au Développement Rural et à la Solidarité Internationale à Rieumes

Dans le cadre du projet régional « Vers une alimentation durable et solidaire, ici et là-bas » porté par le réseau d’Éducation au Développement Rural et à la Solidarité Internationale (EADRSI) du CNEAP Occitanie, huit établissements d’enseignement agricole privé se sont rassemblés jeudi 28 mars à Rieumes (31). Le Campus La Salle Saint Christophe était représenté par 16 élèves de 2Nde GT1 et GT3 accompagnés par Mmes Murillo et Von Wilamovitz, enseignantes au lycée. David Baratgin, correspondant régional du réseau EADRSI et enseignant au  campus a participé à cette journée en tant que co-organisateur de l’événement.

Cette rencontre qui s’inscrit dans la mission de coopération internationale des lycées, du parcours citoyen et de l’engagement des élèves pour un meilleur « vivre ensemble » a réuni 200 personnes dont 160 jeunes ayant pris part à des actions de sensibilisation et de solidarité dans leurs établissements depuis la rentrée scolaire 2018 sur la thème de la lutte contre la faim et pour une alimentation plus saine et durable en France et ailleurs. La rencontre a été organisée par les correspondants régionaux du réseau EADRSI et le lycée professionnel Le Savès (Rieumes) grâce au soutien financier de la Région Occitanie-Méditerranée, du CNEAP Occitanie et à la mise à disposition d’installations appartenant à la Mairie de Rieumes.

 

Suite à l’ouverture institutionnelle de la journée par Mme Jennifer Courtois-Périssé, maire de la commune, de M. Philippe Bosc, directeur du lycée Le Savès et de M. Frédéric Faye, délégué régional du CNEAP Occitanie, des délégations d’élèves participant au projet ont présenté les actions menées dans chacun de leurs établissements depuis le début de l’année scolaire. Suite à cette séquence, deux représentants d’associations locales situées à Lahage, « 3PA- Penser, Parler, Partager, Agir » et « AJH- Association les Jeunes Handicapés » ont décrit leurs actions de sensibilisation pour une alimentation plus saine et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Par la suite, une représentante chilienne de GRAIN International – organisation promouvant l’agriculture familiale-  invitée par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement Terre Solidaire (CCFD TS) est intervenue pour présenter le champ d’actions de son association afin de renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité.  Des bénévoles du CCFD-TS ont ensuite animé un théâtre-forum faisant référence aux associations « Pétanielle » et « Disco-soupe », ce qui a fait écho au dîner ‘disco-soupe’ proposé la veille par le lycée Le Savès.

Après le déjeuner sous forme de « couscous bio de proximité »  préparé par l’équipe de restauration de l’établissement d’accueil, les élèves ont été répartis en 20 équipes de huit pour se lancer dans cinq ateliers-défis au complexe sportif de Rieumes. Ceux-ci avaient été conçus par « Lafibala », association partenaire du réseau EADRSI et ont été animés par les adultes accompagnateurs et des élèves volontaires, tous formés à l’exercice. Ces jeux-défis à portée pédagogique concernaient les thèmes du commerce équitable, du climat et des espèces locales, de la répartition des richesses, de la découverte gustative et de la saisonnalité. Une marche sportive a été aussi organisée pour collecter de manière symbolique des denrées remises à des bénéficiaires locaux.  Une solisphère co-construite par les huit établissements sur le thème de l’alimentation durable et solidaire ici et là-bas a été reconstituée en signe fédérateur autour de la solidarité. Les participants ont pris part par la suite à une flashmob, chorégraphie en musique et danse en lien avec ce projet EADRSI.

En fin de journée, les représentants des organismes partenaires engagés dans la lutte contre la faim sur le territoire et à l’étranger ont collecté les dons faisant suite aux actions des établissements : soutien financier à des collèges agricoles de Madagascar via l’association de solidarité internationale FERT et le CNEAP, aux projets portés par le CCFD-TS, denrées remises à l’antenne locale des Restos du Cœur.

 

Ce rassemblement a été un moment fort de partage et d’humanité pour contribuer à mieux vivre ensemble dans un monde plus juste et solidaire. Merci aux co-organisateurs, associations partenaires, aux jeunes et personnels des lycées Beausoleil (Céret, 66), Bonne-Terre (Pézenas, 34), Les Buissonnets (Capestang, 34), L’Amandier (Lézignan, 11), Emilie de Rodat (Pezens, 11), La Rouhatière (Souilhanels, 11), le Campus La Salle Saint Christophe (Masseube, 32), sans oublier le lycée Le Savès (Rieumes, 31).

 

                                                          David BARATGIN –   Enseignant, Correspondant régional EADRSI Occitanie

Veaux, vaches, cochons, couvées…à Paris !

Dimanche, 27 février, 10h32 :  Installés dans le train « ex-Capitole » au confort spartiate et au multiples arrêts, les élèves de la filière Production se rendent à Paris, salon de l’Agriculture oblige.

27 élèves, 4 accompagnateurs-trice, Thierry Furcatte, notre partenaire sur l’exploitation, Hervé Lacoste, parent d’élève bénévole, Tamara Sirotkina, professeure Russe en immersion et moi même, pour l’orientation dans la grande ville et le maintien des bonnes manières.

A peine 7 heures plus tard, la formation se rend à l’Auberge de Jeunesse d’Artagnan, un record au niveau des tarifs.

Au programme, lundi matin, Porte de Versailles, l’équipe est précédée du jeune Alexandru DUDAS qui représente le Gers au concours de Jugement d’Animaux pour les Jeunes. Voyage en métro : les instructions précises données le matin même ont permis à une grosse moitié du groupe de prendre la rame dans le bon sens.

La totalité des participants étant muni de téléphone portable (qui l’ignore ?) la visite du Salon est en mode « quartier libre ».

Rencontre avec une notre ancienne élève, Claire Fourcade, pour qui « L’amour est dans le Pot » comme indiqué sur son stand où se pressent les fans, amateurs de selfie. Claire illustre parfaitement notre devise : Pugnacité ! Ce succès sera confirmé quelques jours plus tard, au cours de l’émission « Capital » sur France 3 : Claire y fera un passage remarquable.

Retour à l’Auberge, mardi, Salon Internationale du Machinisme Agricole  à Villepinte. Quelques conseils assénés avec vigueur ont amélioré l’acheminement de l’ensemble, sans perte : même fonctionnement : la chasse au ballon de foot et chapeau de paille est ouverte…

Informatique, GPS et applications smartphone constituent l’essentiel des innovations cette année : « Kulcheu zeu futcheu » comme on dit à Purpan !

Mercredi : Retour par le Capitole, sans problème et sans moi.

Nous tenons à remercier chaleureusement Thierry et Hervé, sans qui ce voyage n’aurait pu être organisé. Chacun ayant pris sa part de responsabilité, ce voyage fut une excellente expérience.

Bertrand Tallon

Rencontre avec le Père Guy Gilbert à l’occasion du Carême !

Quelle rencontre !

Vendredi à 13h40, tous les élèves et le personnel du Campus se sont retrouvés dans l’amphithéâtre pour rencontrer un homme simple et percutant. Un homme qui a consacré sa vie aux adolescents en souffrance, aux loubards dit-il !

Le Père Guy GILBERT raconte sa première rencontre avec un jeune algérien « qui mangeait dans la gamelle du chien après le chien », qui a déclenché sa vocation qui après 53 ans ne s’est pas éteinte. Une parole simple, basée sur des faits réels, sur des histoires vécues, pleine de sincérité, s’est livrée au public qui est resté accroché à ses lèvres. Des images poignantes montrant des jeunes accrochés à des animaux, chèvre, chameau, vache, âne, poule, lama, etc. recherchant l’affection jamais reçue de leurs parents pour des raisons qui ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à juger. Un témoignage rempli d’espérance, se basant sur cette foi en la personne, sur cette capacité que toute personne a au fond d’elle pour faire jaillir la vie, et qui, malgré ses actes d’un moment, pour faire du beau. Mais il faut que cette espérance soit chevillée au corps pour permettre le jaillissement de cette vie en attente.

Le père Guy l’a fait avec ses premiers loubards en achetant une ruine dans les Alpes de Haute-Provence. Une ruine comprenant quelques murs à moitié écroulés, sans toit, entièrement reconstruite par ses jeunes, plus de 250 se sont relayés. La Bergerie de Faucon est devenu un véritable lieu d’accueil, un écrin de lumière au milieu des collines, loin de tout permettant cette reconstruction progressive des jeunes confiés par décision de justice. Des réussites, des échecs, mais l’important n’est pas de comptabiliser cela, mais de se réjouir de voir des jeunes repartir du bon pied, ou de se nourrir un jour, du vécu et des conseils donnés, pour se mettre enfin en route.

Quel témoignage pour nous, dans notre quotidien, qui accompagnons cette vie naissante au travers de tous ces adolescents qui nous sont confiés.

Quel appel pour nos élèves à croire que tout est possible si l’on croit en ses rêves, si l’on s’attelle à son projet, si l’on ose le pardon pour avancer.

Grand merci Père Guy GILBERT pour votre message.

Voyage en Bulgarie – Terminales S

BULGARIE…quand te reverrai-je…pays merveilleux….

Dans le froid de tes montagnes, au cœur du village de Bansko, blottis au milieu des sapins enneigés…

C’est de la chaleur que nous avons pourtant trouvé ! Nous avons goûté avec délice à ton hospitalité….

Que la montagne est belle, que les Bulgares sont beaux ! Pas seulement parce que les yeux bleus de tes jeunes filles ont la transparence de la rivière «Glazne», mais parce que la beauté intérieure de tous tes habitants nous touche au cœur ; jamais nous n’aurons connu peuple si chaleureux, si  généreux…

Ils ont peu mais sont prêts à tout donner pour faire partager l’amour de leur pays et de leurs traditions ; pendant une semaine, nous avons reçu de grandes leçons d’humilité, de partage, de générosité ; nous nous sommes assis à leurs tables,  partageant avec eux traditions, folklore, gastronomie, danses, chants… et avons même revêtu les costumes traditionnels …

Oui les Bulgares savent valoriser leur territoire à merveille, tirer partie de leurs ressources et richesses naturelles, respecter leur environnement, préserver leur traditions !

C’est avec fierté que les élèves de l’école Bratya Kanazirevi nous ont accueillis, arborant leurs costumes traditionnels pour nous présenter leur beau pays ; aucun détail n’avait été laissé au hasard : film, discours en anglais courant ,  un  « Champs Elysées » chanté dans un français impeccable, «pitka» brioche  traditionnelle, petits cadeaux, et même ronde improvisée dans les couloirs du lycée …

Nos jeunes emporteront des souvenirs plein les valises mais surtout plein la tête

Ils auront en même temps beaucoup parlé anglais et bien révisé pour l’examen ; sans doute aussi redécouvert l’intérêt de l’apprentissage des langues étrangères…qui fait parfois défaut à nos petits français…

Ils auront vécu une semaine riche en visites variées et en émotions, nous conduisant sur les pistes de la coupe du monde de ski, dans les eaux chaudes des sources naturelles, dans un lycée, une classe d’anglais, une maison de retraite, au sein d’une maison d’hôtes tenues par des «Babouski» , des grands-mères bulgares, dans les « Mexana », auberges typiques où la viande est servie sur un sabre ; sans oublier nos randonnées, les batailles de boules de neige et le concours de bonhomme de neige !

Ce beau pays de Bulgarie aura redessiné des sourires sur le visage de certains de nos jeunes, apaisé les esprits, redonné confiance, ressoudé le groupe, donné des leçons de vie….

Nul doute que ce séjour aura un rôle à jouer dans la dernière ligne droite qui les conduira  aux épreuves du baccalauréat …

 

Cathy

Conférence : Tandem solidaire

Depuis l’année passée, les élèves de la classe actuelle de Terminale ES travaillent sur la thématique « Migrants hier et aujourd’hui » avec des cours interdisciplinaires en Histoire Géographie et espagnol. C’est donc tout naturellement que la classe à été engagée dans un « tandem solidaire » en partenariat avec le CCFD Terre Solidaire du Gers sur ce thème.

Mardi 12 Février 2019, de 17H30 à 18H30, nous avons eu la chance de rencontrer, François Roméo Ntamag, fondateur de l’association ARECEM ( Association des refoulés de l’Afrique centrale du Mali) basée au Mali et qui donne de son temps aux « restos du cœur » dans le Gers. Son intervention a été programmée car il revient du Forum Social Mondial des migrations qui s’est tenu à Mexico à l’automne 2018.

C’est avec une grande écoute et émotion que la classe a pu suivre son parcours de « migrant » ou « citoyen du monde » comme il préfère se nommer. Ensuite, un moment de partage et d’échanges entre François Roméo Ntamag et les élèves a eu lieu à travers différentes questions posées. Cette intervention a mis en avant des valeurs humaines telles que l’entraide, la solidarité, l’esprit de famille et l’abnégation face à toute épreuve.  

Ce témoignage poignant a permis aux élèves de mettre en lumière les problématiques du monde qui nous entoure et l’importance de toujours construire des projets en bonne harmonie.

Nous nous retrouverons prochainement pour la suite de ce tandem solidaire.

MURILLO V. et GLEYZE A.

Les BTSA GPN au cœur des déchets !

Les BTSA GPN 1ère année sont allés à Trigone à Auch. Il ont pu découvrir la gestion des déchets ménagers et notamment avec l’importance du tri et de la valorisation de ces déchets recyclables. Puis la visite du centre d’enfouissement a pu mettre en place une réelle prise de conscience sur tous ces déchets produits que l’on ne trie pas et qui sont destinés à notre « poubelle noire ».
La Gestion et la Protection de la Nature ça commence d’abord par nos propres actes !